Une dépêche AFP sur les emprunts toxiques

Publié le 26 Octobre 2009

La ville de Saint-Etienne a annoncé lundi qu'elle allait assigner la Deutsche Bank en justice pour faire annuler un "emprunt toxique" de 20 millions d'euros, une première pour une ville française dans le cadre de la lutte des collectivités contres ces emprunts à risques.


La ville avait souscrit auprès de la première banque allemande un produit financier complexe qui pourrait s'avérer ruineux: un "swap" adossé à la parité de la livre sterling sur le franc suisse.


"L'effondrement de la monnaie britannique portera à partir d'avril 2010 à 24% le taux d'intérêt, contre 4,3% actuellement, pour cet emprunt qui court jusqu'en 2022, soit un surcoût de 3,7 millions d'euros par an, équivalent à une augmentation de 4% des impôts locaux", s'est insurgé le maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent (PS), lors d'une conférence de presse.


M. Vincent, qui porte l'affaire devant le Tribunal de grande instance de Paris, a dénoncé "un défaut d'information de la part des banques sur des produits aussi complexes".


"C'est parce que les négociations menées avec la Deutsche Bank n'ont pas abouti que nous prenons pour la première fois, mais peut-être pas la dernière fois, ce type de décision pour contester la légalité d'un contrat passé avec une banque", a ajouté le maire.


Des négociations sont en cours avec d'autres organismes bancaires, français et étrangers, pour réduire la proportion d'emprunts structurés, dits "à risques", utilisés pour financer les 400 millions d'euros de dette de la ville de Saint-Etienne.


Parmi les organismes concernés figurent notamment Dexia, qui représente à lui seul 55% des encourts, mais aussi Natixis, Depfa et Royal Bank of Scotland.


"En 18 mois, nous avons réduit de 70% à 49% la part des emprunts toxiques dans notre dette", a précisé Jean-Claude Bertrand, l'adjoint aux finances de la ville.


Claude Bartolone, président du Conseil  Général de Seine-Saint-Denis, a mis en demeure lundi cinq banques auprès desquelles son département a contracté des "emprunts toxiques", de revoir ces contrats, faute de quoi il portera l'affaire en justice. Le maire a indiqué être "en relation avec d'autres localités qui se retrouvent dans des situations similaires, telles que Rouen, Laval, Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), ou le département de Seine-Saint-Denis, pour envisager des actions communes".


La Commission bancaire, autorité de contrôle des banques françaises, a ouvert récemment une enquête sur les "produits structurés de dette" vendus par les banque aux collectivités locales, des obligations à taux révisables qui leur ont parfois valu une forte hausse des intérêts dûs.

 

 

Je souhaite que notre municipalité s'engage dans le même chemin que ces collectivités et que l'audit financier annoncé nous permettra de trouver des pistes pour en sortir si nous sommes "intoxiqués" de la même façon, ce dont je ne doute pas.

Vous remarquerez au passage comment on peut passer rapidement de 4,3% d'intérêts à 24%!!!

Rédigé par Bernard

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R
<br /> Contrairement à ce que vous suggérez, M. Bouille et sa municipalité ont su éviter les emprunts "toxiques" ! D'autres n'ont pas eu ce bon sens ! Reconnaissons-lui au moins cela !<br /> <br /> <br />
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B
<br /> cele reste à prouver: comment et par quel truchement la commune aurait évité cela ?<br /> <br /> Peut être grace à l'expérience du 1er adjoint de l'époque. Mais alors, il n'aurait rien ignoré de la situation. La boucle est bouclée.<br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> et ça continue et on reemprunte jusqu'a quand et il critiquait l'ancien conseil quel fifre menteur<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Le premier travail de l'équipe Municipale était de faire le point sur la structure de la dette et de mener les actions judiciaires contre les corrompus et les corrupteurs .<br /> A ce jour pas de nouvelles à part la possibilité donnée au Maire d'emprunter un peu plus . COURAGE FUYONS<br /> <br /> <br />
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C
<br /> vous parlez de la dette et vous  voudriez que Mme BOUILLE la rembourse mais je crois que vous devez réver ça ne ce passe pas ainsi ensuite TDP disait il faut faire des économies pour<br /> épurer la dette mais vous etes vous aperçu que depuis il est à la mairie il y a plus de dépense les voitures de services neuves marque RENAULT ainsi que des camions les autres n'etaient pas assez<br /> bien pour ce maire et ses compaires  les fleurs autour de la mairie avec des jardinières il me semble que Mr FONTDEVIELLE  lors d'un conseil avait dit pas de fleurs car on nous les<br /> voles  donc économies mais actuellement c'est le bling bling qui l'emporte pauvre ST CYPRIEN<br /> <br /> <br />
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O
<br /> moi je dirai "c'est nous qui devrions demander"<br /> <br /> <br />
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B
<br /> c'est nettement mieux<br /> <br /> <br />
M
<br /> @ picsous : On ne dit pas "c'est nous qui devraient" mais "c'est nous qu'on doit". <br /> <br /> <br />
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B
<br /> pas sympa<br /> <br /> <br />
M
<br /> oui berny c'est vraiment triste que les gens ne soient pas responsables des fautes de leurs proches. Il faudrait qu'un texte de loi sorte à ce sujet. Et il faudrait que dans ce texte les gens<br /> soient responsables des fautes de tout un conseil municipal. Même s'il n'est pas prouvé que ce sont vraiment des fautes. Ca me désole Berny comme vous.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> vous savez quoi, si l'état indemnise Mme Bouille, pourquoi alors l'état ne nous rendrait pas cet argent pour renfloué la dette que son mari nous a laissé, c'est nous les citoyens qui devraient<br /> demandé a Mme Bouille de rembourser la dette pour moi c'est LOGIQUE<br /> <br /> <br />
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B
<br /> mais cela ne marche pas comme cela, malheureusement<br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Nous avons un spécialiste , nous pouvons le prêter gratuitement. Prêt a taux Zéro , puisque Zéro était sa devise. Et casse noisettes son surnom.<br /> <br /> <br /> <br />
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