Après l'eau, les vagues

Publié le 3 Décembre 2014

De nombreux habitants de Saint Cyprien ne connaissent pas la nouvelle: grâce à la pugnacité de Jean JOUANDET, la vente du camping AL FOURTY est remise en cause. En fait, la délibération du Conseil Municipal qui a autorisé la vente est annulée.

Pour se remémorer à l'essentiel ...

En Mars 2010, Thierry Del Poso déclare qu'il n’envisage pas la vente du Fourty

Durant l'été 2010, le bruit de la vente court, court ... Il y a même des gens du Barcarès qui circulent dans le camping, voire certains démissionnaires du Barcarès qui s'y installent.

La vente fuite dans la presse. Thierry Del Poso fait passer "une publicité" dans la presse pour donner une apparence de concours ouvert à tous. Certains candidats ne seront jamais entendus, d'autres projets ont fait l'objet d'une "objection" du préfet. On ne s'attache pas à la forme dans ce cas.

En décembre 2010, le Conseil municipal (ou la frange convaincue) vote la vente du Fourty.

Deux élus de l'opposition dépose une plainte qui sera l'origine de l'affaire du FOURTY. Affaire qui prendra des proportions importantes avec des plaintes croisées, une procédure judiciaire bancale qui a donnée tort aux 2 élus, dont il faut le rappeler, un seul avait été mis dans la cause par le tribunal, l'autre, Jean JOUANDET, ignoré, laissé seul sur le bord de la route.

Ce mis de côté a permis une procédure d'appel qui a

  • annulé le premier jugement légalisant la vente
  • annulé la délibération du Conseil Municipal autorisant la vente.

Il y avait déjà eu des signes avant coureur.

Déjà en Avril 2014, le propriétaire de l'ex Fourty (redevenu FOURTY) est condamné à réintégrer les mobil-homes qui avaient été mis dehors de l’enceinte.

Aujourd'hui, la délibération autorisant la vente est annulée.

On est revenu en Décembre 2010: un gâchis politique, un gâchis financier et surtout un gâchis humain pour ces propriétaires de mobil-homes dégoutés, esseulés...

Au delà des tsunamis politiques à répétition à la tête des instances politiques nationales, il reste un message d'espoir dans la conduite de ce dossier.

Cette décision reste une lueur d'espoir dans une démocratie de plus en plus vacillante où beaucoup trop de citoyens restent fatalistes ou simplement égoïstes.

Il reste néanmoins une question: Rien dans l'indépendant, rien chez Ouillade, pourtant si prompt dans d'autres circonstances...

Rédigé par Bernard

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M
La Justice commence enfin à faire son travail,
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